Une loi a été établie concernant l’utilisation des trottinettes il y a un an. Un code de la route clairement défini, mais peu compris et peu respecté. Situation actuelle, chiffres et aperçu du problème.
Les trottinettes électriques sont de plus en plus populaires, surtout dans les grandes villes, ce qui a entraîné la mise en place d’une réglementation très précise pour éviter les abus et les mésaventures. Elles figuraient dans le code de la route il y a un an. Malgré le fait que son utilisation se développe rapidement, on constate après un an que cette réglementation est encore mal connue. La Fédération française de l’assurance (FFA), Assurance Prévention, et la Fédération des professionnels de la micro-mobilité (FP2M) ont collaboré à une étude avec Smart Mobility Lab qui démontre un manque de compréhension des lois.
Les statistiques sur ceux qui ne connaissent pas les règlements sont révélées.
Selon le rapport, 43% des personnes qui utilisent des trottinettes électriques ne savent pas que l’utilisation de leurs deux roues électriques est soumise à des lois. Bien que cela soit nécessaire, moins de deux tiers ont souscrit une assurance responsabilité civile. D’autres statistiques de l’étude ont été publiées et démontrent cette ignorance.
Un code de la route inconnu pour les trotteurs électriques
Ainsi, 21% des utilisateurs ignorent que l’utilisation d’une trotinette électrique sur un trottoir est interdite. 37% des personnes ne savent pas que la vitesse est limitée à 25 km/h. Plus d’un tiers ignorent que l’utilisation de l’engin avec deux personnes dessus est interdite. La majorité reconnaît ne pas savoir qu’il est interdit d’utiliser un téléphone ou de porter des écouteurs. En outre, 57 % ne savent pas que les personnes de 12 ans et plus ne peuvent utiliser qu’une trottinette électrique.
Les utilisateurs de trottinettes en libre-service sont moins bien informés
En outre, l’étude du Smart Mobility Lab a mis en évidence une distinction très nette entre les utilisateurs fréquents et les utilisateurs occasionnels de trottinettes électriques. Alors que les utilisateurs occasionnels sont plus susceptibles d’utiliser des scooters en libre-service dans les grandes villes, les utilisateurs réguliers sont souvent propriétaires de leur scooter. Ainsi, le rapport attire l’attention sur une variation significative de la sensibilisation aux risques. 90 % des utilisateurs de scooters portent un casque de sécurité. Seuls 10% des personnes qui utilisent des scooters en libre-service le font avec un dispositif de protection.
Le problème fondamental de l’assurance responsabilité civile
Le fait que seuls 66% des propriétaires de trottinettes électriques soient conscients de l’obligation de souscrire une assurance responsabilité civile est une autre conclusion alarmante. C’est pourtant ce qui les protège en cas de préjudice causé à un tiers ! De plus, moins des deux tiers d’entre eux, soit 62%, ont souscrit une telle police. En ce qui vous concerne, n’hésitez pas à parcourir en connaissance de cause notre dossier sur le top des trottinettes électriques et des accessoires pour trottinettes électriques !
Un an après l’inscription des trottinettes électriques et autres EDPM au Code de la route, Stéphane Pénet, porte-parole du groupe Assurance Prévention, explique : » La dimension assurantielle, et plus largement la notion de responsabilité, reste occultée par de nombreux utilisateurs. Pourtant, il est de la responsabilité de chacun d’être assuré avant d’utiliser un EDPM pour la sécurité de tous les usagers de la route. L’ensemble des acteurs du secteur doit continuer à faire connaître cette obligation d’assurance.